Dans le dernier numéro de Réponses Photo (250), un malencontreux copié/collé a rendu un des textes de Philippe Bachelier difficilement compréhensible. Il s’agit du point 5 dans les conseils sur la paysage en n&b numérique, consacré à la gestion du grain. Voici comment choisir les bonnes valeurs de grain dans Lightroom :
Une des caractéristiques typiques de la photographie numérique par rapport à la photographie argentique est l’absence de grain, notamment en sensibilité faible. En noir et blanc, ce manque de grain donne des images plates sur les zones de gris peu différenciées, par exemple un ciel bleu ou la surface d’une eau calme. On apporte de la matière en ajoutant du grain à l’image. Dans Lightroom, on le trouve dans le panneau Effets (de même que dans Camera Raw). Le curseur Valeur contrôle la quantité de grain.Pour qu’il soit perceptible sur un tirage, choisissez 50 pour commencer. Pour la Taille, 30 est une bonne base (pour un effet de film Tri-X, il faut pousserau-delà de 50). Pour la Cassure, une valeur autour de 50 donne une structure aléatoire semblable à celle d’un grain de film. Il vaut mieux appliquer le grain en dernier, une fois que le travail d’ajustement de l’image est terminé. Dans Lightroom, une astuce consiste à exporter son image en Tiff sans ajout de grain et d’en appliquer seulement à ce dernier. On aura ainsi une version avec et sans grain. [ignorer la suite de l’article]
Exemple ci-dessus avec Valeur = 50 Taille = 30 Cassure = 50. Photo Philippe Durand | Petit matin dans le Luberon.
Je saisis l’occasion pour vous annoncer que justement j’animerai dans le Luberon, à Roussillon, un stage de 2 jours sur le noir et blanc numérique les 23 et 24 mars. Il sera précédé d’un stage de 2 jours sur le paysage, avec David Tatin, ces deux stages pouvant s’enchaîner. Plus de détails sur le site d’ôkhra, conservatoire des ocres et de la couleur ou au 04 90 05 77 44.
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Sur http://t.co/0hwwJsWg : Le grain en noir et blanc numérique http://t.co/mKIm1E2l
Je dois être très fatigué, ou un peu idiot, mais je ne vois pas de différence entre ce texte corrigé, et le texte imprimé page 30 du magazine ‘papier’ … !?
C’est intéressant, merci pour les bons tuyaux, j’ai juste un doute sur l’utilité d’appliquer ces réglages à un fichier Tif, sachant que Lightroom permet de travailler sur des copies virtuelles, et de créer autant de version qu’on le souhaite sans même alourdir son disque dur.
Cordialement,
Frédéric
En fait, il faut ignorer la suite de l’article, qui est un collé d’un des points précédents…
@Philippe : tilt ! j’ai compris… 😉
@Frédéric
En effet, la plupart du temps une copie virtuelle convient parfaitement. Dans certains cas il peut être intéressant de passer par un Tif, qui permet d’aller au-delà des limites imposées par un curseur puisque, contrairement à la copie virtuelle, les curseurs sont remis à zéro si on repart sur une « vraie » copie. Cela ouvre des possibilités de retouches plus poussées.
Le grain en noir et blanc numérique http://t.co/fPS7Cr8g
On peut aussi faire copie virtuelle, réinitialiser dans le module développement, et repartir sur du neuf. Mais bon, l’essentiel est d’arriver au résultat 🙂
Merci pour votre blog en tous cas, c’est riche et intéressant,
Frédéric
L’idée si on passe par un tif ou psd c’est de partir à zéro sur une copie modifiée : par exemple en ayant appliqué une clarté maximum et en ayant besoin d’en ajouter plus. Mais ce sont des cas plutôt rares.
Pas besoin de faire u n tif pour appliquer de nouveau la clarté au maximum. Sur un brut (par exemple un NEF) la clarté peut être appliqué trois fois à son maximum directement sans quitter Lightroom et le développement du brut
Je suppose que vous utilisez les pinceaux pour les deux passages après avoir poussé le curseur à 100 ?
Bonjour Philippe non pas que ça mais l’idée est là et surtout permet de ne pas sortit du raw
Bonjour Philippe ,
Voilà j’ai laisser la photo depuis un long moment, j’ai bien envie de m’y mettre au numérique mais voilà par où commencer si vous avez une idée.
Je serais contente de m’y remettre;