Ce soir sur France 5, un documentaire de Daniel Lainé sur les photographes de l’AFP devrait retenir votre attention. C’est le second volet de ce docu en 2 fois 52′, le premier étant diffusé le 14 février à… 4h21 (j’ai du rater la première diffusion…). La première partie est consacré au travail des photoreporters en France, la seconde à l’étranger.

Je vous livre la présentation qu’en fait la chaîne :

Documentaire en deux volets de 52′ réalisé par Daniel Lainé, Myriam Aklil et Céline Hue et produit par Actual Prod, avec la participation de France 5. Rédacteur en chef : Bernard Laine.

Les agences photographiques françaises connaissent de grosses difficultés et sont menacées de disparition. L’Agence France-Presse a relevé le défi, elle est devenue le deuxième fournisseur de photos dans le monde, et elle maintient le prestige du photo-journalisme à la française. Elle est la dernière à couvrir tous les évènements nationaux et internationaux. La dernière à maintenir la légende des photo-reporters. Ces 270 reporters-photographes qui travaillent dans les 165 bureaux de la planète couvrent toutes sortes d’évènements : les grands conflits, le sport, la mode ou la politique… Chaque jour, ils diffusent 1000 photos. Les réalisateurs ont suivi pendant plusieurs mois quelques-uns de ces photographes qui font rêver les jeunes aventuriers, toujours entre deux avions, toujours aux endroits les plus chauds.

Photo reporters en France. Ce premier volet s’attache à trois grands noms : Eric Feferberg, qui a été chargé de suivre Ségolène Royal pendant la campagne présidentielle ; Thomas Coex, qui s’était lui attaché aux pas de Nicolas Sarkozy ; Anne-Christine Poujoulat, pigiste du bureau de Marseille…

Photo reporters dans le monde. Pour ce second volet, l’équipe du film est partie au Tchad avec Thomas Coex pour couvrir l’affaire de l’Arche de Zoé et la préparation de l’arrivée des troupes de l’Eufor. A Pékin, à quelques mois des Jeux Olympiques, l’endroit de la planète le plus demandé par les journaux, Peter Parks passe des quartiers historiques en démolition aux défilés de mannequins. A Gaza, Jaafar Ashtiyeh, le correspondant de l’Agence, tente de couvrir les évènements malgré l’hostilité des israéliens et les luttes intestines palestiniennes. Il a reçu le ‘ Prix des correspondants de guerre ‘ pour une photo que l’on a vu dans le monde entier, celle d’une femme palestinienne s’agrippant à un olivier mort dans un décor de guerre.